Une série originale NETFLIX:

Les dessous de l’affaire Wesphael en 5 épisodes

de Pascal Vrebos et Georges Huercano

 

“It’s a true-crime fans’ perfect environment where they will be tempted to watch it late into the night. Do not give this one a miss (…) “

Daniel Hart: Ready Steady Cut

 

“It’s a good thing that the episodes are fairly short. It is also very interesting, so it should easily keep you hooked (…)”

Karina Adelgaard: Heaven of Horror 

 

Découvrez l’histoire hors norme de Bernard Wesphael, cet ex-député belge, accusé de l’assassinat de son épouse Véronique Pirotton dans une chambre d’hôtel à Ostende.

Soupçons, les dessous de l’affaire Westphael est le fruit de la première collaboration entre RTL et Netflix, la série bénéficie d’une diffusion planétaire. 

Traduite et sous-titrée en 28 langues, elle sera accessible fin mars pour les 200 millions d’abonnés de la plateforme répartis dans 180 pays.

 

Que s’est-il passé dans la chambre 602 de l’hôtel Mondo d’Ostende dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 2013 ? La justice a livré sa vérité. Jugé devant la cour d’assises du Hainaut pour le meurtre de sa femme Véronique Pirotton, Bernard Wesphael a été acquitté, au bénéfice du doute, le 6 octobre 2016.

Ce qui aurait pu n’être qu’une tragique dispute qui a mal tourné, ponctuée de relents d’alcool, de médicaments et d’un envahissant amant (dixit le prévenu), est cependant rapidement devenu bien plus qu’un fait divers. C’est en effet la première fois en Belgique qu’un parlementaire dans l’exercice de son mandat était arrêté et jugé pour meurtre. S’ajoutent à cela la personnalité et le parcours particulier de Bernard Wesphael. Ancien éducateur aux idées anarchistes et au caractère bien trempé, le Liégeois, chef de groupe Ecolo au Parlement wallon de 1990 à 2012, avait été écarté par son parti parce qu’il n’était plus raccord avec la tendance idéologique dominante. Au moment des faits, c’est donc en indépendant qu’il siégeait.

Ce drame, auquel sont venus s’ajouter un lynchage public et médiatique, une enquête bâclée et un étrange comportement de la part des parlementaires wallons, a tenu en haleine tout le pays pendant trois ans. Aujourd’hui encore, malgré la vérité judiciaire prononcée à Mons, le doute et les soupçons persistent pour beaucoup.

De cette histoire hors normes, Pascal Vrebos et Georges Huercano ont tiré une mini-série d’investigation. Cinq épisodes de 40 minutes réalisés en collaboration avec Netflix qui interpellent et suscitent la réflexion. Le résultat est à la hauteur des attentes. Ni fiction ni docufiction à proprement parler, Soupçons est à rapprocher, tant sur le plan de la narration que de la mise en scène, de l’excellente série du même genre sur l’affaire Grégory, également proposée par Netflix. Aux oubliettes la voix off qui raconte les événements et les scènes rejouées de manière hasardeuse. Place ici aux images d’archives, à celles extraites des caméras de surveillance, des auditions de Bernard Wesphael et même des reconstitutions. Ainsi qu’aux témoignages. Ceux des acteurs du drame, qu’ils soient témoins, enquêteurs, journalistes, avocats, proches, etc. Sans oublier Bernard Wesphael lui-même qui livre donc sa vérité. Et la famille de Véronique Pirotton qui lève le voile sur qui était vraiment la victime.

On a beau connaître l’histoire et son épilogue, Soupçons nous replonge au cœur de cet enchaînement de tragiques événements qui trois années durant ont fait la Une des médias. C’est très bien ficelé, très léché, prenant et interpellant. À lui seul, le générique donne déjà le ton. Une belle réussite qui, espérons-le, en appellera d’autres de ce niveau.

CVD. Article de la DERNIERE HEURE

 

LIEN
https://www.netflix.com/title/81149020?s=i&trkid=